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Fractures des malléoles
La fracture de la malléole péronière
C'est la fracture la plus fréquente du membre inférieur.
COMMENT SURVIENT-ELLE :
Le traumatisme est quasiment identique à celui qui provoque l'entorse.
Il s'agit d'une torsion de la cheville en rotation externe du pied.
Le mécanisme est souvent celui d'un faux-pas sur un terrain irrégulier (trou).
QUE MONTRE L'EXAMEN :
La douleur est centrée sur le relief osseux de la malléole, notamment sur son bord postérieur.
La pression déclenche une douleur dite "exquise".
Le gonflement devient rapidement diffus, englobant l'ensemble de la région malléolaire.
LA RADIOGRAPHIE :
Elle est systématique.
Le trait de fracture le plus fréquent est spiroïde (hélicoïdal), passant obliquement entre les tubercules (intertuberculaire).
Parfois le trait est transversal, sous le niveau de l'interligne articulaire (sous-tuberculaire).
Le déplacement se fait le plus souvent en rotation.
Sur la radiographie de FACE est recherchée une translation externe de l'astragale qui témoigne d'un écartement anormal de la pince malléolaire (diasthasis tibio-péronier).
LA DECISION DE TRAITEMENT
SI le déplacement est minime avec la conservation d'un écartement normal de la pince malléolaire, le traitement sera une immobilisation par une botte en résine.
Si le déplacement est plus important avec un écartement anormal de la pince bimalléolaire, le traitement sera obligatoirement chirurgical.
Dernière mise à jour le 17/08/2011
En pratique
Avant la chirurgie
- L'imagerie
- Les infiltrations
- Les semelles
- Les attelles et bottes amovibles
- La rééducation