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Autour de l'intervention
La préparation cutanée
Le garrot pneumatique
Les pansements après l'intervention
La chaussure post-opératoire
L'évolution les 3 premiers mois
Les problèmes possibles
Les problèmes provoqués par le garrot sont de 3 TYPES:
Ils restent rares.
Les problèmes cutanés:
La peau située sous le garrot est protégée par une bande de tissu (bande Velpeau ou Jersey de coton).
Le niveau de pression est contrôlé sur un écran de controle.
La pression appliquée sur la peau peut provoquer des ruptures de vaisseaux capillaires.
Dans de rares cas, des écoulements du produit servant à la désinfection de la peau peuvent pénétrer sous le garrot et provoquer en raison de la macération des brûlures bénignes.
Le risque de phlébite:
Le garrot pneumatique bloque le retour du sang veineux et augmente le risque de phlébite (voir l'article).
Ce caillot siège le plus souvent dans la région du genou.
En chirurgie du pied, le garrot est situé au niveau du mollet ce qui annule quasiment ce risque.
Ce rique de phlébite existe en chirurgie de la cheville.
C'est pourquoi votre chirurgien vous prescrit dans ce cas un traitement anticogulant par piqûres sous-cutanées (héparine de bas poids moléculaire ou HBPM) jusqu'à la reprise de l'appui complet.
Les douleurs de souffrance nerveuse:
En cas de gonflage du garrot de longue durée (>90 minutes), peuvent survenir des douleurs à type de courant électrique dans le membre opéré.
Elles correspondent à une souffrance temporaire des fibres nerveuses.
En effet, le nerf est la structure la plus sensible à l'arrêt de l'irrigation sanguine qui existe pendant le gonflage.
Ces sensations désagréables (fourmillements) sont régressives en quelques jours à quelques semaines.
Elles n'entraînent aucune séquelle.
Dernière mise à jour le 14/09/2011
En pratique
Avant la chirurgie
- L'imagerie
- Les infiltrations
- Les semelles
- Les attelles et bottes amovibles
- La rééducation